Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

place de la république - Page 5

  • CORONAVIRUS A VANVES : LES PREMIERES HEURES D’UN CONFINEMENT HISTORIQUE

    Les vanvéens ont profité de leurs dernières heures de liberté pour faire des courses que traduisaient ses longues files d’attente devant les supérettes, les boulangeries, les pharmacies. Place de la République, la pharmacie de l’église n’a pas désemplie depuis Lundi, les entrées se faisant au compte goutte, n’ayant même pas le temps de ranger les cartons de médicaments livrés La boulangerie connaissait l’affluence d’un dimanche à la sortie de la messe, et des files d’attentes s’étaient étalés sur le trottoir devant le charcutier et la petite surface Bio c’est Bon. Les parents avec leurs enfants ont profité en milieu de matinée de la place de la République, le parc F.Pic ayant été fermé, jusqu’à midi l’heure du confinement, alors que s’étaient déroulées des obséques à l’église Saint Remy. Plusieurs commerçants annonçaient sur les réseaux sociaux les dispositions qu’ils avaient prises suite à la fermeture de leurs boutiques. Ainsi pour celles qui faisaient office de points de relais, les colis sont disponibles dans d’autres points relais ouvert, genre bureau de tabac.   

    L’après midi était impressionnante, personne dehors à quelques exceptions prés, des supérettes et magasins ouverts mais sans file d’attente aux rayons vides. Par contre à 20H, notamment sur le Plateau, beaucoup de vanvéens ont ouvert leurs fenêtres pour applaudi. Il s’agissait de rendre hommage et de soutenir le personnel soignant à la suite d’un mot d’ordre lancé sur Internet où il est demandé de réitérer ce geste chaque soir.  Le lendemain, c’est-à-dire mercredi, les premiers contrôles de police étaient effectués notamment sur le Plateau à Carrefour Market qui ouvre dorénavant à 10H et réserve la plage horaire 10H-11H aux seniors, personnes handicapés, femmes enceintes, et personnels soignants, et  dans le Centre Ancien, place de la République. Les habitants redécouvraient une ville sans ses bruits habituels, avec moins d’hélicopétes dans le ciel au dessus du Plateau, avec ses cloches, même lointaines que l’on n’entendait plus sonner dans le brouhaga urbain, ni le chant des oiseaux avec ce mercredi printaniers… Et au fur et à mesure de l’actualité, que beaucoup de vanvéens suivent bien évidemment, ils apprenaient que les chantiers du Grand Paris Expresse avaient été suspendu, avec ceux de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart. La cérémonie  à l’occasion de la journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie, et des  combats en Tunisie et au Maroc n’aura pas lieu aujourd’hui devant la stéle du rond pont Auguste Comte, ni la veillée de priéres prévue le 19 Mars au soir  avaient fait savoir les paroisses de Vanves dans un communiqué du pére curé Bertrand Auville.

  • VANVES ATTEND UN VERITABLE PLAN DE CIRCULATION

    «Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre» titrait récemment le blog. Avec la reprise de la piétonnisation de la place de la République, louable initiative, et l’inversion du sens unique de la rue Pruvost, couplé avec l’instauration d’un sens unique rue Jacques Cabourg, les automobilistes n’ont plus que l’axe Valentine Jacquet-Place Kennedy-Vieille Forge-Louis Dardenne-Raymond Marcheron pour rejoindre le carrefour de l’insurrection lorsqu’ils viennent du clos Montholon, de Clamart et des hauts d’Issy.  Certaines fin d’après-midi sont dantesque car la circulation ne s’est pas diluée comme le pensent certains élus, avec une file ininterrompue de véhicules dans ces rues. La file rue Raymond Marcheron s’étend même jusqu’à la boulangerie, ce qui n’était pas le cas auparavant. Sans parler de l’insécurité des piétons sur les trottoirs étroits d’une rue dont la circulation s’est accrue avec maintenant le passage de deux bus, le 59, et le 189 lorsqu’il est dévié.

    Les riverains n’apprécient pas du tout surtout lorsqu’ils s’aperçoivent, qu’à l’occasion d’un nouveau projet immobilier (Bouygues Immobilier)  la municipalité ne respecte pas l’application de cet alignement au niveau des deux pavillons concernés, pour élargir le trottoir, et la sécurité des vanvéens. Et tout cela pour la tranquillité de quelques riverains influents (de la rue Pruvot) alors que d’autres souffrent de circuits malins ou GPS mis en avant par la municipalité pour justifier cette décision, notamment autour du parc des Expositions, côté Vanves/Issy, où de surcroit, les autorités du parc veulent bétonner. Vanves manque manifestement d’une réflexion approfondie sur un véritable plan de circulation qui dépend actuellement de contingences électoralistes, mais pas du tout de l’intérêt général.  

  • UNE CELEBRATION DE LA VICTOIRE DES ALLIES A VANVES SOUS LA PLUIE

    Le ciel n’était pas avec les vanvéens en ce 8 Mai 2019 pour célébrer le 74e anniversaire de la victoire du 8 Mai 1945. Pourtant tout le monde s’attendait à ce temps pluvieux. Mais il a commencé à pleuvoir dru juste avant les célébrations pour se terminer sous un ciel qui s’éclaircissait lors de la fin de cette cérémonie place de la République avec l’hymne européen.

    Toutes les personnalités et les vanvéens se sont retrouvés à l’église Saint Remy avec imperméable, parapluie   pour un temps de prière œcuménique célébré par le curé Bertrand Auville qui a lu la prière pour la paix du pape Jean Paul II dite aux Rencontres d’Assises en 1986 et qui est d’une brûlante actualité : « Que soit mise en œuvre la responsabilité de construire une véritable paix, que l’on soit attentif aux besoins authentiques des personnes et des peuples, que l’on prévienne les conflits par la collaboration, que l’on vainc les haines et surmonte les barrières, par la rencontre et le dialogue ». C’est un engagement pour tout homme qui veut agir pour le bien commun a-t-il remarqué.

    Et il continuait de pleuvoir lorsque tout le monde sortit de l’église pour prendre rejoindre la place de la République pour la commémoration, les discours, les dépôts de gerbe, la sonnerie aux morts, la minute de silence, la Marseillaise… avec sûrement une erreur protocolaire dû soit au temps pluvieux, soit à quelques mesquineries politiques en ces temps électoraux qui en ont fait tiqué plus d’un, notamment, parmi les intéressés. Mais quelques observateurs avertis n’ont pas manqué de remarquer une nouveauté : des dépôts de gerbe en doublons comme si c’était à la chaîne. Toujours accompagné d’un jeune, la vice présidente du Conseil départemental des Hauts de Seine, Isabelle Debré ex-sénateur pour le département, et un maire adjoint de Vanves pour le Conseil Régional (ce dépôt de gerbe pour la Région étant une première). De même pour la 10e circonscription des Hauts de Seine avec la député Florence Provendier (LREM), et le Secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Gabriel Attal. Ce qui est dommage pour des célébrations qui sont arrivés à une haute degré de tenue et d’organisation à Vanves.   

     «Nous fêtons une victoire de printemps qui redonne espoir à notre jeunesse» déclaré De Lattre de Tassigny cité par le maire au début de son intervention où il a rendu hommage à «cette volonté farouche de lutter et de vivre… De nombreuses rues de Vanves portent le nom d’illustres vanvéens qui ont combattu et résister. Nous leur devons une reconnaissance éternelle… ainsi qu’à ceux qui ont ont construit cette Europe politique »a-t-il déclaré à propos de cette Europe qui est grand dessein du XXIe siécle.

    D’autant plus  à la veille d’échéances européennes importantes à ses yeux : «Une nouvelle Europe est à défendre face à ceux qui prônent une Europe du rempli, alors qu’elle est un modèle pour le monde entier comme l‘a déclaré le président Obama à Berlin. Jamais les régimes totalitaires et la tentation du rempli n’ont rendu les gens heureux » a-t-il conclu. Il a d’ailleurs, comme chaque année, déposé, avec un ministre plénipotentiaire représentant l’Etat de Roumanie en France, une gerbe de fleurs au pied de ce monument rendant hommage à la République.