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place de la république - Page 5

  • VANVES ATTEND UN VERITABLE PLAN DE CIRCULATION

    «Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre» titrait récemment le blog. Avec la reprise de la piétonnisation de la place de la République, louable initiative, et l’inversion du sens unique de la rue Pruvost, couplé avec l’instauration d’un sens unique rue Jacques Cabourg, les automobilistes n’ont plus que l’axe Valentine Jacquet-Place Kennedy-Vieille Forge-Louis Dardenne-Raymond Marcheron pour rejoindre le carrefour de l’insurrection lorsqu’ils viennent du clos Montholon, de Clamart et des hauts d’Issy.  Certaines fin d’après-midi sont dantesque car la circulation ne s’est pas diluée comme le pensent certains élus, avec une file ininterrompue de véhicules dans ces rues. La file rue Raymond Marcheron s’étend même jusqu’à la boulangerie, ce qui n’était pas le cas auparavant. Sans parler de l’insécurité des piétons sur les trottoirs étroits d’une rue dont la circulation s’est accrue avec maintenant le passage de deux bus, le 59, et le 189 lorsqu’il est dévié.

    Les riverains n’apprécient pas du tout surtout lorsqu’ils s’aperçoivent, qu’à l’occasion d’un nouveau projet immobilier (Bouygues Immobilier)  la municipalité ne respecte pas l’application de cet alignement au niveau des deux pavillons concernés, pour élargir le trottoir, et la sécurité des vanvéens. Et tout cela pour la tranquillité de quelques riverains influents (de la rue Pruvot) alors que d’autres souffrent de circuits malins ou GPS mis en avant par la municipalité pour justifier cette décision, notamment autour du parc des Expositions, côté Vanves/Issy, où de surcroit, les autorités du parc veulent bétonner. Vanves manque manifestement d’une réflexion approfondie sur un véritable plan de circulation qui dépend actuellement de contingences électoralistes, mais pas du tout de l’intérêt général.  

  • UNE CELEBRATION DE LA VICTOIRE DES ALLIES A VANVES SOUS LA PLUIE

    Le ciel n’était pas avec les vanvéens en ce 8 Mai 2019 pour célébrer le 74e anniversaire de la victoire du 8 Mai 1945. Pourtant tout le monde s’attendait à ce temps pluvieux. Mais il a commencé à pleuvoir dru juste avant les célébrations pour se terminer sous un ciel qui s’éclaircissait lors de la fin de cette cérémonie place de la République avec l’hymne européen.

    Toutes les personnalités et les vanvéens se sont retrouvés à l’église Saint Remy avec imperméable, parapluie   pour un temps de prière œcuménique célébré par le curé Bertrand Auville qui a lu la prière pour la paix du pape Jean Paul II dite aux Rencontres d’Assises en 1986 et qui est d’une brûlante actualité : « Que soit mise en œuvre la responsabilité de construire une véritable paix, que l’on soit attentif aux besoins authentiques des personnes et des peuples, que l’on prévienne les conflits par la collaboration, que l’on vainc les haines et surmonte les barrières, par la rencontre et le dialogue ». C’est un engagement pour tout homme qui veut agir pour le bien commun a-t-il remarqué.

    Et il continuait de pleuvoir lorsque tout le monde sortit de l’église pour prendre rejoindre la place de la République pour la commémoration, les discours, les dépôts de gerbe, la sonnerie aux morts, la minute de silence, la Marseillaise… avec sûrement une erreur protocolaire dû soit au temps pluvieux, soit à quelques mesquineries politiques en ces temps électoraux qui en ont fait tiqué plus d’un, notamment, parmi les intéressés. Mais quelques observateurs avertis n’ont pas manqué de remarquer une nouveauté : des dépôts de gerbe en doublons comme si c’était à la chaîne. Toujours accompagné d’un jeune, la vice présidente du Conseil départemental des Hauts de Seine, Isabelle Debré ex-sénateur pour le département, et un maire adjoint de Vanves pour le Conseil Régional (ce dépôt de gerbe pour la Région étant une première). De même pour la 10e circonscription des Hauts de Seine avec la député Florence Provendier (LREM), et le Secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Gabriel Attal. Ce qui est dommage pour des célébrations qui sont arrivés à une haute degré de tenue et d’organisation à Vanves.   

     «Nous fêtons une victoire de printemps qui redonne espoir à notre jeunesse» déclaré De Lattre de Tassigny cité par le maire au début de son intervention où il a rendu hommage à «cette volonté farouche de lutter et de vivre… De nombreuses rues de Vanves portent le nom d’illustres vanvéens qui ont combattu et résister. Nous leur devons une reconnaissance éternelle… ainsi qu’à ceux qui ont ont construit cette Europe politique »a-t-il déclaré à propos de cette Europe qui est grand dessein du XXIe siécle.

    D’autant plus  à la veille d’échéances européennes importantes à ses yeux : «Une nouvelle Europe est à défendre face à ceux qui prônent une Europe du rempli, alors qu’elle est un modèle pour le monde entier comme l‘a déclaré le président Obama à Berlin. Jamais les régimes totalitaires et la tentation du rempli n’ont rendu les gens heureux » a-t-il conclu. Il a d’ailleurs, comme chaque année, déposé, avec un ministre plénipotentiaire représentant l’Etat de Roumanie en France, une gerbe de fleurs au pied de ce monument rendant hommage à la République. 

  • VANVES ET LE 8 MAI : UNE CELEBRATION FERIE OU NON CHOMEE EN PLEIN DEBAT

    Ce 8 Mai 2919 est au cœur du débat concernant le temps du travail et des mesures proposées par le président de la République dans le cadre de l’après « Grand Débat National ». Et justement la suppression de l’un des 11 jours feriés dont bénéficient les vanvéens, comme les français, en fait partie. Souvenez-vous, après la canicule de l’été 2003, Jean Pierre Raffarin avait proposé en 2004 que le lundi de Pentecôte soit travaillé gratuitement et que les entreprises versent une contribution  de 0,3% de la masse salariale à la Caisse Nationale de Solidarité pour l’autonomie. Une décision vidée de sas ubstance depuis. IL n’empêche que le gouvernement réfléchie à la suppression du 8 Mai comme jour ferié, mais comme la journée nationale de célébration de la victoire du 8 Mai 1945 : «Un jour ferié, c’est environ 3 milliards d’euros de recettes sociales, soit uncoup de pouce de 0,4% pour le PIB (9 Milliards)» selon Bercy. Occasion de rappeler les avatars qu’ont connu ces célébrations du 8 Mai que Vanves célébre maintenant Place de la République (à 10H45 aujourd’hui) couplé avec la fête de l’Europe le lendemain, 9 Mai   

    C’est une première loi, du 7 mai 1946, qui a institué la célébration le 8 mai ou le premier dimanche suivant, de la «victoire remportée par le France et ses alliées». Ainsi pour ne pas retarder l'effort de production qui conditionnait la réussite de la reconstruction économique de la France, il avait été décidé de reporter la célébration de la victoire de 1945, le dimanche 12 Mai, pour ne pas créer un nouveau jour férié. En 1948, François Mitterrand alors ministre des anciens combattants confirmait le caractère non férié de la célébration du 8 mai 1945, re-confirmé en  1951 par le gouvernement qui décidait néanmoins  de commémorer la victoire alliée de 1945 le 8 mai, sans attendre le dimanche.  Une deuxième loi, du 20 mars 1953, a transformé le 8 mai en jour férié, à la demande des associations d’anciens combattants. Mais, afin de limiter le nombre de jours fériés en mai, un décret du 11 avril 1959 fixait la commémoration de la « victoire de 1945 » au deuxième dimanche de mai (sauf pour le 8 mai 1965, exceptionnellement férié pour le 20e anniversaire). Cette décision avait suscité de nombreuses protestations des anciens combattants qui continuaient à célébrer ce jour de la victoire, le 8 mai. Un second décret du 17 janvier 1968 décidait du retour au 8 mai, mais sans le rendre férié, pour commémorer la « victoire remportée par les armées françaises et alliées», mais en fin de journée. Le 7 mai 1975, le président Valéry Giscard d’Estaing supprimait le 8 mai du calendrier commémoratif français au nom de la réconciliation franco-allemande - « J'ai décidé avec le gouvernement français, de ne plus commémorer désormais cet anniversaire, qui sera ainsi le 30ème et le dernier » et proposait de faire de cette date une journée de l’Europe.

    Et le 2 octobre 1981, après l’arrivée de la gauche au pouvoir, les députés effaçaient cette décision présidentielle et votaient une loi inscrivant la « victoire du 8 mai 1945» comme jour férié dans le code du travail. Avec une nouvelle tradition instituée finalement par le président Mitterrand : Les années d’élections présidentielles ont permis de voir une célébration conjointe par deux présidents de la République, l’un tout juste élu mais pas encore investi officiellement, l’autre sur le départ, Jacques Chirac et François Mitterrand en 1995,   François Hollande et Nicolas Sarkozy en 2012,  Emmanuel Macron et François Hollande en 2017, mais pas entre Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac en 2012. A Vanves, la victoire du 8 Mai 1945 a toujours été célébré au monument aux morts, ainsi que place du 8 mai 1945 sur le Plateau avec une cérémonie oecuménique à Saint François. Jusqu’en 8 Mai 2007 où elle a été pour la première fois célébré place de la République.